Misia dans
La Revue blanche (Paul-Henri Bourrelier, Fayard 2008) |
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C'est épais (1199 pages) mais si
vous voulez rentrer en profondeur dans le monde de Misia, c'est
indispensable. (cf ici). La seule chose avec laquelle je ne suis pas d'accord, c'est l'idée que le Foyer écrit pour une part par Thadée Natanson (avec Octave Mirbeau) n'est pas autobiographique Lisez-le jusqu'au bout et vous me direz des nouvelles de la croisière finale (très très similaire à celle de 1905 sur l'Aimée). Bien sûr, il n'y a pas d'égalité en la matière. Le Baron Courtin n'est pas à proprement parler Thadée, mais que Thadée en soit la source, que Thadée ait été suffisamment intelligent pour reconnaître ses torts, suffisamment probe pour vouloir ne pas laisser Edwards donner seul sa version (partiale) des faits (dans Par Ricochets), suffisament philosophe pour endosser un rôle peu brillant (mais humain...).me semble certain. |