Une dédicace cachée dans la musique de Ravel - Revenir à l'index
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"Ni ne me mouche..."(II) (1) |
[ce qu'en dit l'intéressé] |
La
discrétion, la conscience, opposées
à la sincérité. |
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" Rien de plus haïssable qu'une musique sans arrière-pensée" " Profonde parole, [de Chopin] assez peu connue. Il est vrai que Chopin l'a clamée constamment dans son œuvre. A-t-on compris ?" | Les Polonaises...Article du Courrier musical du 13 janvier 1910 | |
"Je n'aime pas trop cette espèce de "sincérité". J'essaye de faire de l'art" | New York Times, 7 août 1927. | |
" J'ai néanmoins amorcé la réaction contre lui [-Debussy-], en faveur des classiques, car je souhaitais plus de volonté et d'intelligence que sa musique n'en contenait." | The musical Digest mars 1928, (Traduction AO p327) | |
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Le
charme et l'émotion. |
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"Si [les Chansons Madécasses ne sont] pas devenu[es] tout à fait du Schoenberg , c'est que j'ai moins peur, en musique, de l'élément charme, par lui évité jusqu'à l'ascétisme, jusqu'au martyre." | La Revue musicale, mars 1931. | |
"La musique aux musiciens. Véritable interprétation de l'idée de Chopin. Pas aux professionnels, diable ! Musicien : créateur ou dilettante ; être sensible au rythme, à la mélodie, à l'harmonie, à l'atmosphère qui créent les sons. Frissonner à l'enchaînement de deux accords, comme au rapport de deux couleurs. La matière : cela importe d'abord dans tous les arts. Le reste en découle." | Les Polonaises...Article du Courrier musical du 13 janvier 1910 | |
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Le dandy | ||
"Vous ne voudriez tout de même pas que je sorte avec ce pardessus long d'avant-guerre ! C'est la mode des vêtements cloches!" (HJM) | Ravel et nous. Hélène Jourdan-Morhange, éd. du Milieu du Monde, | |
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Idées, esthétique... | ||
"Je n'ai jamais été aussi heureux de vivre, et je crois fermement que la joie est bien plus fertile que la souffrance." (lettre à Mme René de Saint-Marceaux in AO) | AO p78. | |
"Je ne suis d'aucun parti, je suis anarchiste !" | Ravel et nous (p. 55) | |
[Mozart] " Pour nous, membres de la jeune école moderne, il est le plus grand des musiciens, le musicien par excellence, notre dieu !" | Vienne le 28 octobre 1920. AO p. 344 | |
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(1) réponse de Mallarmé à la question "Vous ne pleurez donc jamais dans vos vers, monsieur Mallarmé?" (cité par Hélène Jourdan-Morhange dans Ravel et nous) |