Chrisian Siméon se saisit à son tour de Misia et imagine qu'un article de Strindberg sur l'infériorité de la femme, paru dans la Revue Blanche,  déclenche en Misia le mouvement qui l'écarte de Thadée. Ceci est faux mais Christian Siméon  le reconnaît bien volontiers : «C'est l'élément déclenchant de l'histoire telle que je la raconte, qui est une histoire fictionnelle puisque c'est... enfin, historiquement, beaucoup de choses sont fausses, c'est une histoire, je suis un conteur.». (interview par Brigitte Kernel, France Inter, Lire Avec, 5.02.13)

Voilà un exemple à suivre! Enfin quelqu'un qui ne dit pas Misia, c'est ça... et qui ne fait que citer ensuite les fables cousues par elle, en en rajoutant.

Allons donc vite profiter du jeu d'Alexandra Lamy (jusqu'au 16 février au Théâtre de l'Atelier) sans nous inquiéter des inexactitudes (que je pointerai tout de même, le 17) de l'histoire.